Anna et Peter, les deux héros de La Déclaration et de La Résistance, coulent des jours tranquilles en Écosse avec leur fille Molly. Pendant ce temps, à Londres, un évènement affole la puissante société Pincent Pharma, qui commercialise les pilules de longévité : une étrange épidémie provoque la mort subite de centaines, puis de milliers d’individus. D’abord étouffées par les Autorités, ces disparitions multiples finissent par alerter la population. Pincent Pharma a besoin d’un coupable : la Résistance est accusée d’avoir délibérément contaminé des lots de pilule et Peter et Anna sont à nouveau traqués. Mais quelqu’un connaît la vérité… Parlera-t-il ou laissera-t-il la société se déchirer ?
Ma chronique :
Dernier tome de la trilogie au sujet très puissant qu'est La déclaration ! Anna est née Surplus, c’est-à-dire de façon illégale dans un monde où la mort n’existe plus et où le culte de la Longévité est roi. Elle a été placée dans un foyer dédié à ces enfants illégaux mais depuis les deux derniers tomes, elle a su se battre pour mener une vie dont elle n’avait avant que rêver. Mais dans ce dernier volet, une ombre se dessine au tableau : le Réseau, qui s’occupe d’aider les Affranchis (qui ne prennent délibérément pas de traitement de Longévité) et les enfants Surplus, est accusé de meurtre sur des innocents. J’ai été captivée par cette dernière historie de la première à la dernière page ! Le suspens a été à son comble du début à la fin, sans que je ne me doute un seul instant de la tournure qu’allaient prendre ces événements ! L’action est présente à chaque chapitre, on alterne de narrateur afin d’être sur tous les fronts en même temps. Que ce soit au sein du Réseau qui est en première ligne ou encore avec des résistants cachés à la campagne et même dans les lignes ennemies qui ne savent plus où donner de la tête pour survivre. Ce dernier opus aborde le sujet bien trop présent dans notre actualité, qui est celui des épidémies et pandémies. A vouloir berner la nature, l’homme se met dans une position de faiblesse car la nature reprendra toujours ses droits, avec ou sans l’humanité à ses côtés. Un sujet interpelant, qui donne à réfléchir, en plus de celui sur l’extrême longévité qui empêche de mourir au détriment de fonder une famille et de laisser la place à de nouvelles générations. J’ai adoré cette histoire qui clôture à merveille toute la trilogie, elle m’a happée avec vigueur ! Je ne peux que vous recommander de la découvrir également, elle vous fera méditer sur les dérives et l’égoïsme des hommes au détriment de la nature… A lire !
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