HONORE DE BALZAC
Le Père Goriot
EDITION Livre de Poche (Classique) - PARU EN 2009 - 443 PAGES
Rastignac est un jeune provincial qui cherche à s'insérer dans la société parisienne. Il lui manque les manières et l'argent. Pour parvenir, il côtoie les femmes du monde, mais reste attaché à son voisin de la pension Vauquer, le père Goriot, vieillard malheureux abandonné de ses filles. Vautrin, forçat évadé, Marsay, politicien ambitieux, et Rubempré, écrivain talentueux, sont animés du même désir de pouvoir. Ils apprennent, chacun à leur manière, les complicités et les alliances indispensables dans une société gouvernée par les intérêts. Seules figures du désintéressement : le père Goriot, vaincu par son amour paternel, et Mme de Beauséant, abandonnée du Tout-Paris. La passion bout dans cette maison comme dans une cocotte-minute, les pages se tournent toutes seules ; c'est ce que chaque palier de la pension Vauquer est devenu.
N'étant pas une grande spécialiste de l'écriture et des romans de Balzac, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en débutant ce roman mais j'avoue en ressortir assez satisfaite. Balzac nous plonge dans la vie des habitants de la pension Vauquer, qui accueille tout type de personnes tant qu'elles sont capables de payer leur loyer mensuellement. La pension est presque complète lorsque le roman débute, l'auteur nous présente chaque personnage, ayant chacun une importance particulière et étant singulier, puis en nous présentant les principaux, ceux qui vont tout chambouler dans l'histoire : Rastignac et Goriot. Leurs histoires sont racontées tout au long du roman, détail par détail, bout par bout. Rastignac est un peu l'opposé de Goriot, dans le fait qu'il est jeune, la vie s'ouvre à peine devant lui et il doit faire ses preuves alors que Goriot est vieux, a déjà bien vécu et se laisse maintenant vivre en espérant faire le bonheur de ses filles chéries. De fil en aiguille, ces deux personnages vont se retrouver liés par le destin et devenir ami. Le roman tourne autour de tout ce petit monde, représentant les différentes classes de Paris de l'époque. Balzac dénonce par le biais de certains personnages, le goût du luxe, le fait d'être prêt à tout, même au sacrifice pour un peu d'argent, l'envie de s'élever dans la société, etc. Une écriture belle et complète (parfois avec un peu de longueurs mais qui ne gênent pas tellement), qui transporte le lecteur à travers cette petite aventure citadine au cœur du vieux Paris, à la recherche de la renommée et des valeurs familiales.
C'est un classique que j'avais bien aimé (je l'avais lu pour le "plaisir"^^)
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