Une future autoroute menace la vallée. Pour sauver un tilleul séculaire, François et son amie Diane rejoignent, d’une manière originale, le combat des riverains contre ce projet destructeur. Roman suivi d'une postface sur les ZAD (zones à défendre).
Ma chronique :
Vivre à la campagne est décidément un adage qui a la côte. Mais comment y vivre tout en travaillant à la ville ? C’est une problématique devant laquelle se retrouve le maire de la bourgade où vivent François et Diane. Car attirer les jeunes familles et travailleurs est sa priorité pour redorer l’image de son village de campagne. Mais cela a un prix : celui de la construction d’une autoroute. Une langue de bêton géante qui va scinder le paysage en deux. Ce paysage fait de champs, de forêts, qui abritent une faune et une flore si paisible et fragile. La population est bien décidée à lutter contre ce projet titanesque mais comment va-t-elle s’y prendre ? Comment va-t-elle faire plier les politiques et leurs ingénieurs ? Il s’agit d’une histoire qui m’a frappé en plein cœur. Le sujet abordé est tellement ancré dans notre actualité que j’en ai été déstabilisée. Par le courage de ces jeunes enfants, de ces habitants, de ces aînés. Ils se serrent les coudes pour contrer la construction d’un monstre de bêton. En fin de chapitre, les autrices abordent plus amplement avec le lecteur le thème des ZAD (zones à défendre). Tout l’ouvrage est parsemé de belles illustrations en monochrome de rouge et bleu. J’ai été complètement immergée dans cette aventure ! Découvrez-la également sans plus tarder !
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Merci pour ta réaction littéraire !