5.14.2019

Les coureurs de la fin du monde d'Adrian J. Walker



Coup de ♥

ADRIAN J. WALKER
EDITIONS Pocket - PARU EN 2018 - 640 PAGES

Plus personne n'attend rien de bon, ni rien de grand, d'Edgar Hill. À 35 ans, il est un père et un mari absent, et un homme éteint. Mais le désastre, souvent, nous révèle à nous-même. Ayant survécu à une catastrophe planétaire, mais séparé de sa femme et de ses enfants par plus de 800 kilomètres, Edgar n'a qu'une seule option pour les rejoindre. Courir. Courir jusqu'à l'épuisement. Dépasser ses limites. Se battre contre lui-même. Et contre les dangers qui, tout au long de sa traversée d'un Royaume-Uni dévasté, menaceront jusqu'à sa survie même. S'il n'arrive pas à temps, il perdra sa famille. Pour toujours.

Ma chronique :

J’ai tout de suite été happée par le synopsis de cet ouvrage : un récit sur la fin du monde et ses quelques survivants au milieu d’une planète bleue devenue hostile. Que demander de mieux ? Et bien, CE récit précisément ! Ed vit avec sa femme Beth et ses deux enfants, Alice et Arthur, en Angleterre. Quotidien banal, job banal, maison banale, famille banale, bref Ed se trouve dans la norme et vit sa vie. Mais par un beau matin ensoleillé, l’ambiance est lourde, pesante, que ce passe-t-il ? La fin du monde arrive… Que faire ? Ed va nous plonger dans cet univers chamboulé, retourné et éventré où il faut à tout prix reprendre pied pour sauver les siens. Cette aventure est merveilleusement bien ficelée, on respire cette poussière poisseuse, on a faim et soif comme nos protagonistes et le lâcher prise est à deux doigts de nous tomber dessus pour tout abandonner et se laisser partir. Les héros de cet ouvrage sont touchants et brillamment construits, l’espèce humaine est dépeinte avec brio, cette rage de survivre, cette force qui peut nous habiter alors que tout espoir est perdu est belle à voir. Mais la cruauté surplombe tout autre sentiment car la loi du plus fort est de mise dès qu’il s’agit d’une vie en jeu. L’auteur parle en « je », ce sont les yeux de Ed qui nous dépeignent l’apocalypse, ce père de famille lambda qui n’a rien d’un guerrier et pourtant… Adrian J. Walker n’a pas froid aux yeux pour mener en bateau ses lecteurs, il prend des risques au niveau déroulement du scénario pour nous laisser bouche bée devant certaines situations, avec des hauts le cœur devant certaines scènes et le cœur serré face à la perte de personnage. Je pense qu’après avoir décortiqué cet ouvrage, je peux facilement le qualifier de coup de cœur tellement j’ai adoré m’y plonger et sa construction. Un récit original, aucune redondance, aucune longueur, tout était présent pour ravir mes goûts de lectrice assoiffée de lecture et de nouveauté. Et si l’on vous disait que pour survivre vous deviez courir, relevez-vous ce défi ? Enfilez vos baskets, la fin du monde est proche !

2 commentaires:

  1. Je suis assez fan de ce genre de récits et ton coup de coeur me donne très très envie de découvrir ce titre!

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  2. Quel enthousiasme ! Pourquoi pas du coup :D !!

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Merci pour ta réaction littéraire !