7.03.2015

Une vie aigre-douce, tome 1 : Les contes de Novembre de Paulo Andini


PAULO ANDINI
Une vie aigre-douce, tome 1 : Les contes de Novembre
EDITION Paulo Andini (auto-édition/ebook) - PARU EN 2015 - 21 PAGES

Son compositeur préféré lui pénétrait les veines et lui permettait, pour un laps de temps, de se prendre pour un homme d'une grande valeur. Un sentiment de bonheur l'envahit car il pouvait rêvasser à sa guise. Il se remémora la phrase d'Einstein : « L'imagination est bien plus importante que la connaissance ». Combien il avait raison ! D'autant que cette citation avait plus d'impact de la part d'un des plus grands génies de l'humanité. Il revit alors ces yeux noirs recelant de secrets inavouables, des joues saillantes témoignant des détresses de sa vie déchue. Il caressa ce visage qui, grâce à sa main, retrouva de nouveau la pureté des traits d'un enfant. Il se remit à penser à ses larmes qui s'écoulèrent le long de son torse et qui emportèrent les restes de son coeur. 20 heures. Encore deux heures avant d'aller travailler. Il décida de les gaspiller en essayant de dormir. Dormir et travailler. Ses deux seules échappatoires pour fuir la réalité ou encore s'empêcher de penser. Mais il n'arriva pas à s'assoupir. Il fixa le plafond de ses grands yeux noirs. La réalité qu'il tentait de fuir avait un nom : Sofia. Celle qu'il n'arrivait pas oublier. En mangeant, marchant, parlant, quoiqu'il fasse, il avait toujours une pensée pour elle. Tout cela était désormais bien loin. Mais contrairement aux autres femmes qu'il avait connues, Sofia appartiendra aux souvenirs éternels. Fredo se demanda s'il pouvait retourner en Sicile. « Que diraient les autres à ce moment là ? Ils me riraient au nez. Moi qui étais parti tel un héros à la conquête du nouveau monde, revenir la queue entre les jambes, sûrement pas. C'est ce qui s'appelle être dans une impasse »


Ma chronique :

Je ressors un peu perplexe de ma lecture pour en écrire la chronique, d'ailleurs je ne sais pas trop par où commencer... Le lecteur plonge pour une courte durée dans la vie d'Alfredo Alstini, un jeune sicilien partit vivre sa nouvelle vie à New-York mais malgré ses diplômes, il n'est qu'agent d'entretien de nuit et vit modestement dan un petit studio. Fredo n'est pas spécialement heureux, on suit ses réflexions souvent tournée vers la philosophie, très profondes et existentialistes. Je n'ai pas personnellement accroché au personnage qui n'a aucune sympathie à laquelle le lecteur pourrait se raccrocher. Il déambule dans sa vie, donne un peu l'impression de la contempler plus que d'y être acteur. Il regrette, même s'il ne veut pas se l'avouer, sa vie d'avant, en Italie. Mais une après-midi, un événement déroutant survient, ce qui le laisse complètement bouchée bée, à tel point qu'il prend peur. Un événement que le lecteur ne comprend pas spécialement, c'est plutôt cette peur qui ets incompréhensible... Je ne pense pas que cette nouvelle restera gravée longtemps dans ma mémoire hélas, mon avis n'est bien sûr que subjectif et peut-être que cette histoire plaira à d'autres plus qu'à moi. Elle est extrêmement courte, on y passe peu de temps donc pourquoi pas tenter l'expérience si le cœur vous en dit et que le côté poétique de la;plume de l'auteur vous tente. Une petite réflexion sur les actes faits au cours d'une vie, surtout sur les actes négatifs et leurs conséquences...

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout cela a l'air original ^^

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    1. ma nouvelle est disponible gratuitement du 4 au 9 Juillet. Si l'esprit vous en dit :). Cordialement. Paulo Andini
      http://www.amazon.fr/Une-vie-aigre-douce-contes-Novembre-ebook/dp/B00SF3O2GC

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Merci pour ta réaction littéraire !