Noël 1916. Léon Malaterre combat en Lorraine dans les tranchées. Les lettres de Louison, sa femme, lui permettent de résister à cette maudite guerre et elles lui apportent également un éclairage sur ce que vivent les femmes de l’arrière, dans son Tarn natal. Mais Louison, féministe avant l’heure, lui envoie également des articles de presse de Marcelle Capy... Cette femme étonnante a subi la censure pour ses textes militants. Elle parle de paix ; elle soutient les poilus, défend les femmes et fustige les planqués. Quand elle tente de publier son livre : « Une voix de femme dans la Mêlée », la censure lui répond : « Si ce texte avait été écrit par un homme… Mais si on laisse parler les femmes, où irons-nous ? »
Ma chronique :
Léon et Louison sont séparées par la première guerre mondiale. Des mois et des mois à s’échanger des lettres et à espérer que cet enfer cesse pour enfin se retrouver. Nous suivons leurs échanges, nous assistons à leur douleur d’être si loin l’un de l’autre mais d’espérer un jour meilleur. Une romance fictive entrecoupée d’extraits de textes militants de Marcelle Capy ! Une femme dont je n’avais jamais entendu parler et pourtant, engagée, féministe, elle n’hésite pas à faire entendre sans voix dans une époque où il n’est pas bien vu qu’une femme ai des opinions. J’ai dévoré cet ouvrage, j’ai adoré Léon et Louison, leur jeunesse et leur joie de vivre et j’ai d’autant plus adoré lire les bouts de texte de Marcelle Capy qui sont passionnants ! Un ouvrage à lire et relire, qui ne peut que nous toucher dans cette actualité instable…
Merci pour ce retour !
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