Par bonheur, les grands seigneurs ont, pour nous, de plus jolis desseins !...
Alors je préfère la fuite…
Parce qu’au bout du conte, tout au bout du conte,
dans la vie en vrai, j’étais une peur bleue mais je serai l’horizon rouge.
Ma chronique :
Il y en a marre d’être les filles du conte. Il y en a marre d’attendre en haut d’une tour d’être libérée par un prince. D’attendre des décennies sans pouvoir vivre sa vie. D’être enfermée à faire des tâches ménagères ingrates. Nous sommes les filles du conte, nous avons une voix et nous en avons vraiment marre ! Ce petit manifeste m’a fait sourire mais il donne également envie de taper du poing sur la table par sa pertinence. Les conditions infligées à la gent féminine dans les contes sont assez interpellantes et Thomas Scotto leur donne une voix pour protester avec force. L’objet livre est également très original, par son format, ses coutures apparentes et les superbes illustrations de Frédérique Bertrand. Il s’agit d’une très courte histoire, tout en poésie, qui mérite largement le détour et que je vous recommande !
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