Le gardien des moabis de Céline Jacquot

CELINE JACQUOT

Le gardien des moabis

EDITIONS Le Muscadier - PARU EN 2020 - 160 PAGES

Mobou est un Pygmée Baka de dix ans. Il vit avec les siens dans un campement situé au cœur du bassin du Congo. Mobou aime chasser. La forêt mystérieuse et grouillante de vie est son terrain de jeux favori et le rat de Gambie, sa proie préférée. Un jour, le petit peuple de la forêt reçoit la visite d’un fonctionnaire de Kinshasa : le gouvernement vient de vendre une portion de leur territoire à des exploitants forestiers étrangers. Les Pygmées reçoivent l’ordre de déménager… dans des huttes de béton. Alors, avec les siens et un couple de chercheurs membres d’une ONG, Mobou met en place tout un arsenal de défense. Son objectif : forcer les tueurs d’arbres à quitter la forêt.

 Ma chronique :

Mobou a 10 ans et vit au Congo, dans une tribu pygmée. En bordure de forêt, son peuple cohabite avec le village voisin auquel ils vendent leurs produits de la chasse en échange d’autres denrées. Mais un beau jour, un couple de blancs emménage pour découvrir la faune et la flore de la région. Intrigué, Mobou va aller à leur rencontre, les inviter au sein de leurs huttes et leur apprendre à reconnaître la nature qui les entoure. Mais un beau jour, après l’arrivée des blancs arrivent des machines et des ouvriers qui veulent abattre troncs après troncs pour de l’argent, encore et toujours plus d’argent. Que faire pour préserver sa famille, son village et surtout, l’environnement qui les entoure aussi bien végétaux qu’animaux ? Un récit écologique sur les dérives de l’exploitation, de la déforestation et du commerce de bois exotique. Il sensibilisera les lecteurs dès 10 ans à la sauvegarde des espèces et surtout des espaces verts pour un équilibre essentiel à notre survie à tous. Nous voyons à travers les yeux naïfs et innocents de Mobou et sa famille, la venue d’étrangers pour exploiter des terres qui leur étaient avant inconnues. Mais nous voyons également comment résister à l'envahisseur en se servant de sa tête et non de ses poings. Le sujet est sensible et extrêmement important, ce court récit est à mettre entre toutes les mains pour renforcer la conscience écologique de chaque lecteur.