DAVID DURANTEAU
Le jour où mon pénis est tombé
EDITIONS Librinova - PARU EN 2017 - 220 PAGES
Je m’appelle Fabrice Carmen, j’ai 43 ans, je suis le présentateur vedette de la matinale d’une grande radio française.
J’ai du fric, je suis connu, les meufs m’adorent, je suis le mec que tout le monde rêve d’être…
Sauf que récemment les petits désagréments s’accumulent… Mon pénis, par exemple… Il est tombé, un matin, sous la douche… Ça fait un choc de le voir à côté de la savonnette… Et cette nouvelle animatrice à la radio qui ne porte jamais de culotte, c’est la fille d’un cinéaste connu, je crois qu’elle essaie de me piquer ma place… Et comme une apothéose, à l’instant où je vous parle, une femme est allongée sur mon canapé hors de prix, une coupe de champagne plantée dans la gorge… Je m’allumerais bien une clope, moi…
Ma chronique :
Le caractère décalé de cet ouvrage m’a intrigué, j’ai donc décidé de m’y plonger pour le découvrir et malheureusement, il s’avère que je ne suis pas du tout le public cible pour ce roman qui sort totalement de ma zone de confort. L’auteur nous plonge dans la vie de Fabrice Carmen, journaliste radio imbu de lui-même qui aime la vie et les femmes. Il méprise le petit peuple, ne compte que sur lui et se pense supérieur à tout. Jusqu’au jour où ce qui fait sa renommé auprès de la gente féminine tombe, tout simple : son pénis n’est plus. Que devient un homme sans son attribut ? Comment séduire, se construire, fonder un couple sans rien dans le pantalon ? Je pensais que cet épisode allait soulever pas mal de question de société, des débats, changer nos protagonistes et leur mentalité mais nous partons dans une histoire et une série d’événements tous plus étonnants les uns que les autres mais qui ont commencé avec cette perte de pénis. J’ai été souvent gênée par le style d’écriture de l’auteur qui passe d’un personnage à l’autre avec seulement un interligne, je n’ai parfois pas toujours facilement suivi. A travers ces parisiens, il fait une satire de la société actuelle, on en rit, de la bêtise humaine et surtout du mode de vie européen qui nous font mettre nos priorités où il n’y a pas forcément besoin. Mais mes attentes envers cet ouvrage et les promesses du synopsis m’ont laissé sur ma faim après lecture. Je n’ai pas adhéré au personnage principal, je n’ai pas compris le choix de l’intrigue pour en arriver finalement à une fin telle que celle-ci. Je pense que je ne suis pas le public cible pour ce roman et donc que mon avis n’engage que mes choix et que cet ouvrage pourrait certainement plus vous plaire qu’à moi. Je vous laisse le plaisir de découvrir les mésaventures de Fabrice Carmen qui va en voir de toutes les couleurs !
Ah bah quel titre !!! XD
RépondreSupprimerPas sûre d'être la cible d'un tel roman...